Historique

Chronologie des différents propriétaires du parc

1648 : Charles Cheville chanoine de Saint-Malo.

1709 : Henri Poitevin des Ormes négociant malouin.

1750 : Michel Picot de Presmenil (1715-1788), appartient à une importante famille d'armateur de Saint-Malo, épouse en 1744 Servanne Angélique Locquet, décédée à la Briantais. Michel Picot de Presmenil est enterré au cimetière de l'hôpital du rosais.

1789 : La Briantais est saisie comme bien national.

1803 : Jacques-Wulfren Ethéart achète le domaine lors d'une vente aux enchères. Il aurait remanié le parc pour en convertir plusieurs pièces en culture.

1811 : Francois Hervé Fontan le jeune, (Saint-James de Beuvron 1761- Saint-Malo 1826), est un négociant de Saint-Malo. Il occupe diverses fonctions municipales pendant la révolution. Il se lance aussi dans l 'armement en cours de navires jusqu'en 1813, puis dans la pêche morutière. Il achète les propriétés du Tertre Richard et de la Briantais mais revend rapidement cette dernière.

1818 : Charles Joseph Périer de Hauterive (la réunion 1761-Saint Servan 1829), sert à l'île Bourbon (Réunion) dans l'armée : Officier d'infanterie, puis Capitaine de la garde nationale. Il est probablement venu s'installer à Saint-Servan après la prise de la Réunion par les Anglais en 1810. Une de ses filles épouse l'amiral Pierre Bouvet de Maisonneuve, son cousin germain.

1838 : Jacques Sully-Brunet (Saint Denis 1794-Paris 1858), Conseiller à la cour, avocat, membre du conseil général, député de la Réunion à l'assemblée législative en 1830. Il y introduit la patate douce, importée du Brésil, et le chouchou ou cristophine du Mexique. Militant très tôt pour l'abolition de l'esclavage, il publie en 1840 des considérations sur le système colonial et un plan d'abolition de l'esclavage, proposant un système original qui vise à émanciper les enfants d'esclaves.

1858 : Eugène Sully-Brunet est un ancien sous préfet, membre de la légion d'honneur. Il hérite du domaine en 1858.

1865 : Jean Larsonnier (1812-1888), est un industriel Parisien, sous directeur de la banque de France en 1877. Il achète le domaine de la Briantais en 1865 à son gendre, Eugène Sully-Brunet. Poète à ses heures et chrétien convaincu, il participe à la vie de la paroisse protestante de Saint-Servan et à de nombreuses oeuvres caritatives.

1888 : Charles Émile La Chambre (1816-1907) organise, vers 1840, un commerce très lucratif d'importation de guano, engrais beaucoup plus efficace que le fumier de ferme. Ayant liquidé son affaire Péruvienne vers 1860, il occupe plusieurs mandats politique (conseiller municipal de Saint-Malo, député d'Ille et Vilaine, etc.). Il acquiert le domaine du Tertre-Richard vers 1880 et celui de la Briantais en 1888.

1907 : Carl La Chambre (1861-1936), s'occupe d'organisations sociales en Bretagne. Élu député de Saint-Malo en 1905, il se consacre au développement de la ville. Son épouse Marie La Chambre a laissé le souvenir d'une grande dame, très investie dans les activités caritatives. Elle fonde la maison d'accueil de la jeune fille, rue de la fontaine au bonhomme. Elle accueillait toutes les semaines les pauvres de Saint-Servan dans l'ancien Château.

1936 : Guy La Chambre (1898-1975), passe une partie de son enfance au château de la Briantais. Après des études de droit, il occupe divers poste dans les ministères avant d'entrer en politique en 1928. Il est élu entre autre maire de Saint-Malo (1947-1965), dont il préside la reconstruction. De 1933 à 1954, plusieurs portefeuilles ministériels lui sont confiés, en particulier celui de l'air en 1938. Pendant la seconde guerre mondiale, le château est occupé par les Allemands. Guy La Chambre lègue la Briantais au diocèse en 1975.

1976 à 1998: le diocèse est propriétaire du parc, il utilise le château et le parc comme lieu de séminaire, de rencontre, de culture. L'entretien du parc est assuré par M Lemarié qui en plus du potager et des terres officie en tant que jardinier, il s'acharnera à conserver le magnifique patrimoine arboré dont la ville et le public profitent actuellement.

1998. la ville de Saint-Malo achète la Briantais afin d'en faire un lieu de promenade et de culture pour les Malouins qui depuis fréquentent assidûment le parc. Le château abrite des expositions de peintures, de poésie et autre.

Carte postale du début du siècle

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