Le 20 ème siècle

 

Première moitié du XX eme Siècle

 

Le propriétaire :

Le domaine est en possession de Carl Lachambre puis de son fils Guy, petit fils de Charles qui en fut l'acquéreur et qui avait fait fortune, pour l'anecdote, grâce au guano. La position et les relations de Guy La Chambre, maire de la Commune de Saint-Servan, sur mer lui permirent de faire inscrire le domaine à l'inventaire des sites pour le préserver contre tout projet de construction d'un barrage sur la Rance.

La composition du domaine :

Parc paysager, le domaine est désormais axé sur le nouveau château et est dirigé sur la baie de Saint-Malo qui est sans cesse mise en scène. L'utilisation de la topographie sert de support à la création de nouveaux parcours. L'utilisation de la végétation de préférence d'origine exotique sert à mettre en valeur le site et ses alentours. (Intervention des bosquets, de la palette végétale de Denis Bûhler).

Le plan ci-dessous, retrouvé non daté semble avoir été exécuté après 1945 comme l'indique la présence d'un blockhaus construit lors de la guerre 39-45 alors que le domaine était réquisitionné par l'état-major de l'oberbauleitung Saint-Malo de l'organisation Todt ; et avant 1950 comme l'atteste la présence d'une serre construite à cette époque dans le potager.

Il montre que :

-le potager, clos de hauts murs, s'est agrandi sur la propriété voisine du tertre.

-l'ancien manoir a été relégué en tant que remise et occulté par la végétation.

-la ferme s'est étendue et forme une entité à part.

Les fabriques traitées individuellement forment l'aboutissement de certaines vues et l'appel à de nouvelles découvertes.

 

 

De 1976 à 1998

Le propriétaire :

Depuis 1976 le domaine est la propriété du diocèse de Rennes qui exploite le site selon les volontés du donateur Guy Lachambre, comme centre spirituel intellectuel et culturel lieu de méditation et de silence.

La composition du domaine :

La propriété est désormais séparée en deux parties du fait de la servitude de passage en bord de littoral. Cela a conduit à l'apparition de nouvelles allées qui ont été mises en œuvre au détriment des anciennes.

Son fonctionnement actuel a fait que, pour des commodités de circulation une nouvelle entrée a été créée. Ceci a eu pour effet de déstructurer les alentours du château et de couper en deux la parcelle se trouvant à l'est de la ferme ainsi que la petite propriété Mon Plaisir qui se trouve à l'entrée du domaine.

L'œuvre du temps ainsi que l'ouragan de 1987 sont à l'origine d'une végétation très détériorée, certains bosquets ayant même disparu.

Malgré l'ordonnance d'inscription à l'inventaire des sites de 1943, une usine marémotrice s'est construite en aval du domaine, imposant une infrastructure routière forte.

 

1998

La ville de Saint-Malo décide d'acquérir le domaine de la Briantais, dotant la ville d'un grand parc. En juin 2000 le parc ouvre enfin ses portes au public, des améliorations notables sont mises en place, nettoyage des sous bois abîmés par les tempêtes, réfection des allées, diverses replantations, remise en fleurs des anciens massifs, mise en place de bulbes (crocus, narcisses, muscaris, scilles etc.),d'autres projets sont à l'étude et verront le jour au cours des mois et des années futures.

 

18ème siècle 19ème siècle

Retour vers Historique

retour page d'accueil